À tou(te)s mes abonné(e)s,
Au même titre qu’en décembre dernier, j’ai souhaité finir l’année avec une lettre spéciale, plus personnelle pour faire le bilan des mois écoulés, vous dire ce que je retiens, livrer mes impressions et vous parler de l’avenir de ma newsletter, avec pas mal de changements en vue.
Pour l’écrire, je mets le MacBook et l’iPhone dans le tiroir de mon bureau. Muni d’un calepin et d’un stylo 📝, je me dirige vers la rue Mouffetard, dans laquelle j’ai fait tant d’apéros et de belles rencontres. Je me pose dans un café que je connais bien. J’ai une vue imprenable sur la place de la Contrescarpe, un lieu où a résidé Ernest Hemingway, l’auteur de Paris est une fête. Quand Paris était une fête diront les plus acerbes.
Bien calé dans mon fauteuil 🛋️, je commence à écrire, à faire le tri entre toutes les idées qui me viennent, puis à structurer ma pensée. Ce n’est pas simple : c’est le chaos dans ma tête. Il s’est passé beaucoup de choses pour moi, avec un nouveau poste, de nouvelles rencontres, des dîners, des projets (je commence à travailler sur un très GROS truc, j’en parlerai en temps voulu), le tout dans une actualité agitée. Les événements sont si nombreux, si intenses. Les transformations sont si rapides, si violentes. Premier constat : le monde s’accélère à une vitesse folle.
Soyons honnête, nous avons vécu en 2023 une année épouvantable, une année de déchirements toujours plus profonds. Le conflit en Ukraine se transforme en boucherie. Le Hamas a perpétré des attaques terroristes monstrueuses. Les dictatures se renforcent. Les démocraties occidentales se ramollissent. Je ne vais pas plus loin sur ce sujet, ce n’est pas le thème de ma newsletter. Pour avoir un bon aperçu 🔎 de l’époque, vous pouvez consulter cet article “Les guerres du nouvel ordre mondial” du Project Syndicate. Saisissant !
Et ce n’est pas tout. D’autres crises sérieuses sont là : économique - financière, sociale / culturelle et climatique. Une bonne nouvelle dans le brouillard : la crise sanitaire est passée. Fini le masque 😷 et les cessions d’enfermement collectives à applaudir aux fenêtres.
Le monde a tellement évolué dans le mauvais sens que certains considèrent que nous faisons face et ferons face dans le futur à une polycrise, un terme inventé dans les années 1990 sous la plume ✍🏻 d’Edgar Morin, le philosophe français, théoricien de la complexité, âgé de 102 ans.
Le mot, repris et popularisé par l’historien Adam Tooze, fait référence à une situation où plusieurs crises d’ampleur se déroulent en même temps. Pour en savoir plus sur le sujet, je vous conseille cet article du Financial Times 📰 : “Welcome to the world of polycrisis”. Mais là encore, je n’approfondis pas ce point. Ce serait m’égarer et je m’égare assez souvent comme cela.
Bien entendu, certains relativisent avec fatalisme sur la condition humaine : il y a toujours eu des changements dans la météo, il y a toujours eu des invasions, des épidémies dévastatrices 🦠 ou des conflits meurtriers, et - on pourrait ajouter - des idiots, des gens malhonnêtes et des profiteurs. Finalement, rien ne changerait. Sous une forme différente, les problèmes de l’humanité se reproduiraient à l’infini, et ce, jusqu’à la nuit des temps.
Relativiste ou pas, il y a quand même de quoi être inquiet pour 2024. C’est la raison pour laquelle il faut s’activer. Chacun à son niveau a une carte 🃏 à jouer pour changer le monde. C’est une erreur de penser qu’il est impossible d’agir sur celui-ci. La révolution, politique ou entrepreneuriale, a souvent été le fruit d’une poignée d’hommes déterminés. Certains ont même commencé dans des garages !
Aussi, je reste persuadé que l’innovation technologique peut nous aider à répondre aux crises, peut-être pas à toutes, mais à certaines d’entre elles et c’est déjà très bien : les DAC ou Direct Air Capture, les tokens verts ou encore les crédits carbone tokenisés pourraient nous aider à endiguer le changement climatique par exemple.
De son côté, l’IA, bien que porteuse de risques pour l’humanité, pourrait aussi être un moyen de relancer une croissance atone, créer des tonnes de richesses 💰, mais aussi nous aider dans plein de tâches, grâce aux assistants personnalisés.
Je m’arrête là pour les propos liminaires pour en venir à l’essentiel : au bout de trois heures, je suis arrivé à un ensemble de 11 rubriques assez brèves, parsemées de quelques sondages. Je vous laisse maintenant les découvrir l’une après l’autre ou dans l’ordre que vous souhaitez, peu importe. Comptez au moins 15 minutes de lecture ⏳. Je n’ai pas pu faire plus court !
2023 : année de l’IA
Bon, ce n’est pas une grande surprise de dire que 2023 restera l’année de l’IA, de l’IA générative en particulier, celle qui permet de générer du texte, des images ou des vidéos et de mener des conversations. Bref, du contenu.
Après un long hiver ❄️, la technologie a totalement explosé cette année avec ChatGPT, devenu un assistant pour beaucoup d’entre nous. Dans son sillage, de nombreux concurrents sont apparus. Il y a bien sûr eu les solutions proposées par les géants de la tech américaine comme Meta et Google qui ne veulent pas se laisser distancer. Il y aussi eu l’arrivée de jeunes pousses comme Anthropic avec son chatbot Claude.
Il y a aussi des apps cool comme Perplexity, un moteur de recherche conversationnel, ou HeyGen pour se voir parler dans une langue étrangère.
“L’IA est la force la plus disruptive de l’histoire”, Elon Musk, pour la citation de l’année … qu’il faut bien retenir dans un coin de sa tête
✅ Les deux grands gagnants de l’IA en 2023 sont incontestablement OpenAI, la start-up dirigée par Sam Altman basée à San Francisco. L’autre est Nvidia, l’entreprise qui fournit les puces électroniques les plus puissantes du marché qui permettent de faire tourner les LLM, les grands modèles de langage. Cette dernière a même intégré le club très sélect des plus grandes market cap mondiales, avec une capitalisation supérieure à 1 000 milliards, devant Meta par exemple.
Bien sûr, l’IA fait ressurgir les craintes d’un monde où il y aurait de moins en moins d’emplois à disposition. Cette fois, les cols blancs (les professions intellectuelles, de la finance et du juridique en particulier) pourraient être davantage concernés que les cols bleus 👨🔧 (les professions manuelles et les emplois industriels). C’est en tout cas la conclusion de certaines études, comme celles de l’OCDE.
De mon côté, je crains plus une explosion 💥 des inégalités qu’une raréfaction de l’emploi : une énorme quantité de richesses pourrait être concentrée dans les mains de quelques-uns. Du reste, les géants de la big tech semblent être en bonne position pour rafler la mise.
L’annonce la plus bizarre de l’année !
La fin d’année a été marquée par l’une des annonces les plus bizarres de l’année avec la mise à pied de Sam Altman, le patron et cofondateur d’OpenAI, par le conseil d’administration de l’entreprise. Pourtant, ChatGPT, le chatbot créé par OpenAI, se porte pour le mieux, comme expliqué plus haut !
En cause : un différend sur la vision stratégique. Pour 4 des 6 membres du CA dont 3 extérieurs à l’entreprise, Sam Altman aurait défendu une vision trop commerciale avec le lancement de nouveaux produits 🚀. En gros, il serait allé trop loin, trop vite. Il faut dire, qu’à sa création en 2015, OpenAI était uniquement une organisation sans but lucratif, ayant pour mission de construire une" IA qui bénéficierait à toute l’humanité.
Moins de 72 heures après l’annonce choc, et alors que 95% des effectifs d’OpenAI menaçaient de démissionner s’il ne revenait pas, Sam Altman a été réintégré dans ses fonctions, avec la nomination d’un nouveau board, comprenant Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor américain 🇺🇸.
Moralité de l’histoire : ce n’est pas l’IA qui prend de mauvaises décisions, mais bien les êtres humains.
2023 : le retour des faillites bancaires !
Outre l’IA, la première partie de l’année 2023 a aussi été marquée par le retour des faillites bancaires avec des institutions prestigieuses qui sont allées au tapis. La Silicon Valley Bank s’est effondrée en à peine 48 heures ⏱️, dans le bank run le plus foudroyant de l’histoire, accéléré par les réseaux sociaux, Twitter et Reddit en tête. Il faut dire que sa clientèle était très et trop concentrée sur la “tech society”.
Deux autres banques américaines de taille moyenne ont subi le même sort : Signature Bank et First Republic. En Europe 🇪🇺, le Crédit Suisse s’est effondré tout aussi vite. Son grand rival UBS a fini par le racheter à prix cassé. Pendant un temps, le spectre d’une nouvelle crise financière mondiale a ressurgi, avec des banques qui ont connu des séances boursières très agitées. Par leurs actions énergiques, les régulateurs 👨🏻⚖️ sont parvenus à éviter le pire.
Autre élément intéressant à noter mais qui n’est pas lié au précédent : de grandes entreprises du CAC40 ont subi des séances boursières apocalyptiques 🌪️ en fin d’année, sur fond d’inquiétudes sur leurs bénéfices futurs dans un contexte récessif.
Par exemple : Worldline, une entreprise spécialisée dans les paiements avec 18 000 employés a ainsi chuté de près de 60% ⬇️ en une seule séance, du jamais vu pour une valeur de l’indice parisien. Sanofi et Alstom ont aussi connu des plongeons impressionnants, mais plus limités autour de 20%.
Moralité de l’histoire : les effondrements de cours ne sont pas limités aux cryptos. Ils peuvent aussi se produire dans la finance traditionnelle et dans de grandes entreprises tout à fait respectables.
Une conversation surréaliste
En 2023, il y aussi eu des moments lunaires. C’est ainsi que le dirigeant d’une des principales puissances mondiales - en l’occurrence Rishi Sunak, le Premier ministre du Royaume-Uni - a interrogé 🎤l’homme le plus riche du monde à la tête de 6 sociétés dont Tesla et SpaceX. Sans grand suspens, je parle d’Elon Musk.
Au cours d’un échange d’une cinquantaine de minutes en clôture de la toute première conférence mondiale de l’IA qui aura lieu à Paris 🇫🇷 dans un an, les deux compères ont discuté d’un certain nombre de sujets d’avenir, tels que : Nos enfants auront-ils encore du boulot dans un monde où travailler ne pourrait plus être nécessaire ? Faut-il coopérer avec la Chine sur l’IA ou pas ? Faut-il une IA open source ou une IA fermée ?
En définitive, je dirais que Rishi a eu une bonne idée, surtout pour faire parler de lui et de son pays en grande difficulté depuis le Brexit !
Mon livre préféré de 2023
Curieusement, mon livre préféré 📚 est celui qui se trouve tout en bas de la pile (cf. photo qui suit) avec ma bibliothèque qui déborde de partout. Vous l’aurez deviné, il s’agit de la biographie sur Elon Musk, par Walter Isaacson. L’auteur, ancien directeur de la rédaction du magazine Time, n’en est pas à son coup d’essai : il a déjà écrit sur Leonardo de Vinci et Steve Jobs.
Pourquoi j’ai choisi ce livre ? Pour trois grandes raisons :
La vie d’Elon Musk est captivante. Méchant ou gentil, c’est une personnalité à part. J’en reviens d’ailleurs à mon introduction : c’est grâce à la volonté d’un homme seul, certes assez spécial, que la production de véhicules électriques à grande échelle est devenue réalité, ou que la conquête spatiale a changé de nature et d’ambition.
Au-delà du seul cas d’Elon Musk, l’ouvrage met en exergue les grandes ruptures technologiques de notre époque, ses défis et ses enjeux.
La manière de faire d’Isaacson : le livre comporte 96 chapitres, de 5 à 10 pages. C’est tonique, ça tient en haleine 🍿 et ça permet aussi à plein de jeunes de se mettre à lire, sans se décourager avec de longues descriptions chiantes, enfin je l’espère.
👉🏻 Pour en savoir plus sur le livre, consultez ma newsletter : “Elon Musk : le roi fou”.
Le livre qui m’a le plus amusé : “No crypto” !
C’est celui de Nastasia Hadjadji, une journaliste que je connais un peu et avec laquelle j’ai eu le plaisir de discuter. Pour tout vous dire, elle m’a interrogé à trois reprises et m’a aussi invité à un événement très cool avec des influenceurs cryptos et des personnalités reconnues du secteur. Vous pouvez d’ailleurs retrouver mes trois interviews avec elle sous ces liens :
Comment les cryptos d’État rebattent les cartes du jeu monétaire ?
C’est quoi la DeFi, le système financier décentralisé des inframondes numériques ?
Pourquoi le marché des cryptos et des valeurs technologiques s’effondre-t-il ?
Mais au-delà de la petite anecdote, c’est surtout son point de vue très polémique qui a fait beaucoup de bruit dans la communauté des crypto fans, très remontés contre son livre. Pour elle, les cryptos seraient un projet d’extrême droite et, aussi, ou les deux à la fois, de financiers véreux. Sans être méchant avec elle, c’est complètement faux ❌. À l’origine, les cryptos sont un projet libertarien.
Si l’on se réfère à la doctrine politique pure, les partisans de ce courant de pensée défendent un État minimal et sont très ouverts d’esprit sur les sujets de société. Vous l’aurez compris, c’est tout l’inverse des extrémistes de droite qui veulent un État fort à la Poutine, et qui veulent construire des murs un peu partout.
👉🏻 Pour en savoir plus : je vous propose mon article sur Kessel.
Ma newsletter qui a le mieux marché
Roulement de tambours, ma newsletter qui a le plus cartonné cette année est “Chat GPT : Grandeur et Décadence”. Je comptabilise plusieurs milliers de vues, pour seulement 1 heure de rédaction !
Au global, il est clair que les sujets IA et ChatGPT ont le mieux marché. La crypto n’a pas autant fait le buzz qu’en 2022, à cause du bear market. Du reste, je le dis, ce n’est pas parce que les cours baissent, qu’il faut se désintéresser d’un sujet.
D’autres publications plus personnelles telles que “J’ai décidé d’arrêter” ont bien marché aussi. Il faut dire que l’idée était de provoquer. C’est d’ailleurs, pour l’anecdote, la newsletter où j’ai reçu le plus de textos angoissés : “mais tu vas vraiment arrêter ?”, “Non, n’arrête pas, j’adore”. Du coup, opération réussie.
En revanche, j’ai eu moins de succès avec Elon Musk (sans doute est-il trop clivant ?) ou la vie éternelle, sans doute jugée irréalisable et/ou indésirable.
Worldcoin : damp squib de 2023 ?
Pour info, damp squib veut dire dire pétard mouillé.
Lancé cet été, la crypto Worldcoin ne semble pas séduire les foules, enfin peut-être pas autant que prévu, et encore moins les fans originels de la crypto, qui se méfient d’une centralisation trop poussée.
Pour rappel, l’homme à l’origine de ce projet n’est pas un personnage mystère comme Satoshi Nakamoto, mais Sam Altman, l’homme qui a tant fait parler de lui après son éviction et sa réintégration en tant que patron d’OpenAI.
2024 : l’année de l’IA, de la tokenisation, de la crypto, de la baisse des taux, du déclassement de Europe et de l’AGI !
Faisons un pari : 2024 pourrait bien être L’Année des technologies émergentes, au potentiel exponentiel. À la différence des années précédentes, elles pourraient bien être au top en même temps, ce qui n’a jamais été le cas. En effet, 2023 a été l’année de l’IA, mais aussi celle de l’éclipse des cryptos.
Côté IA, une nouvelle tendance semble se dégager : l’arrivée des IA personnalisées à nos besoins, créées par des développeurs. Cela ressemblerait beaucoup à ce qui s’est passé avec l’Apple 🍏 Store, qui a rendu plein de développeurs super riches. Autre sujet à suivre : le débat autour des IA open source : est-ce dangereux ou pas ?
Côté crypto, le crypto spring pourrait succéder au crypto winter. Déjà, les cours ont bien remonté ces derniers mois mais la tendance pourrait encore s’accélérer avec le lancement d’ETFs spot Bitcoin et Ethereum.
Côté tokenisation, l’effervescence bat son plein. La réglementation qui manquait est là, et pourrait inciter de plus en plus d’acteurs à se lancer. C’est d’ailleurs déjà le cas avec de nombreuses initiatives de gros acteurs en ce moment. Il y aussi des solutions existantes, à retouver dans le tableau qui suit. Je cite ici quelques émetteurs de tokens : Agrotoken, Paxos, RealT, Lofty, MatrixDock, etc. Pour résumer : il est possible de tokeniser à peu près tout ce qui a de la valeur, des actifs financiers mais aussi des actifs du monde réel :
D’un point de vue plus macro, l’inflation 📈semble enfin se calmer. C’est ainsi que tout le débat consiste à répondre à la question suivante : les taux d’intérêt vont-ils baisser ou non ? Réponse : tout dépendra de l’évolution de l’économie.
En Europe, les choses semblent se dégrader 📉, avec un PIB en léger recul de 0,1% au troisième trimestre. En revanche, aux États-Unis, tout va beaucoup mieux, avec un PIB en hausse de 4,9 % sur la période. Décidément, le découplage entre les deux zones économiques ne cesse de s’intensifier depuis la crise financière. Et c’est bien malheureux pour l’Europe qui ne parvient pas à s’imposer sur la scène internationale. Quand l’économie ne va pas, rien ne va.
D’ailleurs, j’ai parlé de ce phénomène de déclin économique de l’Europe dans un post sur LinkedIn. Réguler, c’est nécessaire. Mais, innover, ça l’est bien plus.
Enfin, et peut-être surtout, 2024 pourrait être l’année de l’AGI 🔥. J’en ai parlé dans ma dernière édition.
Une nouvelle orientation pour ma newsletter
Pour 2024, je compte continuer à proposer deux types de format, entièrement gratuits : décryptage - qui était payant jusqu’ici - et focus. Objectif : publier l’un ou l’autre de ce format une fois par mois, en alternance.
🆕 Mais je compte surtout lancer un nouveau produit accessible en intégralité à mes abonnés payants. Il s’intitulera “ma sélection du mois”, une lettre beaucoup plus personnelle et percutante pour tout savoir sur les tendances lourdes (megatrends) qui façonnent les marchés financiers, les secteurs d’activité et l’économie mondiale. Pour vous en dire plus :
Je donnerai des clés de compréhension sur ces nouveaux enjeux ;
J’expliquerai des notions économiques 💼 et financières importantes pour tout savoir sur l’actualité des marchés boursiers ;
Enfin, je proposerai des idées 💡 de lecture, des livres ou des rapports ainsi que des sources de référence, en particulier de très bonnes newsletters américaines qui permettent de se plonger au mieux dans le monde qui vient.
Pour résumer, Lettres Ouvertes sera une publication bi-mensuelle : une fois par mois pour les professionnels et une fois par mois pour le grand public.
La rubrique “fourre-tout” qui n’a rien à voir avec ma newsletter (ou pas grand-chose)
Je finis avec une rubrique un peu loufoque :
Mon tweet préféré de 2023 : c’est celui de Mira Murati, la CTO d’OpenAI qui pour célébrer le premier anniversaire de ChatGPT a écrit ces deux mots “hbd Chatty”. Trop mignon.
Mes deux mots préférés que j’ai appris en 2023 : Graphomane. Il signifie quelqu’un qui a la manie d’écrire. Honnêtement, je pense souffrir de ce syndrome. Merci au truculent Franz-Olivier Giesbert de me l’avoir appris lors d’une conférence. Le deuxième : Eudaimonia, l’idée de s’épanouir dans l’excellence.
Mon article 📰 préféré de 2023 : bon il y en a plein, mais j’ai bien aimé celui-ci sur le x-risk ou, pour ceux qui ne connaissent pas ce terme, risques existentiels de l’IA. Je l’ai classé premier car je l’ai reçu de Claire Calmejane, la chief innovation officier au niveau groupe de la SoGé. Merci à elle.
Ma chanson coup de cœur de 2023 : le morceau Q de la chanteuse Adé que j’aime singulièrement. Dans la playlist, j’ai aussi pas mal fait tourner “Running up that hill” de Kate Bush, Pride de U2, ou encore “Will you still love me tomorrow” d’Amy Winehouse que je regrette tant, etc. La musique m’a aidé à conserver la motivation.
Mon film préféré de 2023 : Babylon ! Je vais en surprendre plus d’un car il ne m’a pas trop convaincu au départ, comme j’ai pu le dire à certains. Mais après coup, j’ai changé d’avis. Je me dis qu’il était finalement super bien fait, avec l’atmosphère créative de L.A. en arrière plan, la ville des rêves les plus fous, des excès, des succès et des déchéances. Pis bon, il y a Margot Robbie dedans.
Mon œuvre d’art préférée de 2023 : L’Homme qui chavire, une sculpture réalisée par Alberto Giacometti. Une référence intemporelle sur la triste condition humaine. À découvrir au Musée Granet d’Aix-en-Provence.
Mon voyage préféré de 2023, même si j’ai moins voyagé que d’habitude avec mon nouveau poste et mes déplacements pro entre Londres et Francfort, j’ai ADORÉ Florence, un musée à ciel ouvert, un concentré de culture et de beauté, un joyau de l’humanité. Parfait pour se réconcilier avec elle.
Si vous souhaitez en savoir toujours plus sur l’innovation technologique et le futur, vous pouvez être au choix, abonné gratuit, ou payant pour avoir accès à l’expérience complète à partir du lien qui suit.
Très bonne fin d’année à tous et d’ici là, n’hésitez pas à partager la newsletter autour de vous pour étendre le réseau qui compte aujourd’hui 3 000 personnes :
“Ne vous battez pas contre vous-même. Il y a déjà suffisamment de cruautés dans le monde”, Philip Roth.
Peace
Amaury