Depuis quelques années, un refrain résonne dans nos oreilles : la Chine 🇨🇳 passera tôt ou tard devant les États-Unis 🇺🇸 et deviendra la première puissance mondiale.
👉🏻 Pour autant, l’affirmation est-elle réellement crédible ?
Avant de commencer, n’hésitez pas (si ce n’est pas déjà fait) à vous inscrire à notre newsletter pour recevoir nos publications sur votre mail. C’est par ici 👇🏻
💡 Pour répondre à notre question, nous allons balayer les principaux arguments des uns et des autres. Commençons par ceux qui répondent “oui, c’est tout à fait crédible”.
🟢 Voici les points que ces derniers avancent :
La Chine a une longueur d’avance dans les technologies du futur : blockchain, intelligence artificielle, 6G, entre autres. Illustration supplémentaire : alors que le yuan numérique 💴 est en train d’être déployé, le dollar numérique 💵 n’est qu’en “préparation” ;
La Chine se positionne pour dominer le commerce mondial par l’intermédiaire de ses “Nouvelles routes de la soie”, un ensemble de liaisons maritimes et de voies ferroviaires 🚅 entre l’Asie et l’Europe. Objectif d’achèvement de cet immense chantier : 2049 !
La Chine dispose de ressources budgétaires considérables grâce à ses excédents commerciaux (535 milliards de dollars en 2020, malgré le Covid 🦠). De plus, elle détient une portion de la dette américaine (pour un montant de plus de 1 000 milliards de dollars 💰💰💰)
🔴 Voici les principaux points que les “détracteurs” de la Chine avancent pour dire “non, ce n’est pas crédible” :
Son secteur immobilier est très fragile 💣 comme le prouvent les difficultés financières d’Evergrande et d’une dizaine d’autres promoteurs tels que Sinic.
Son secteur bancaire est également dans le collimateur 🧨 : prêts non performants (ou NPL pour “non-performing loan”), prêts cachés, etc. En outre, la finance de l’ombre (ou shadow banking) est très importante et très imbriquée au secteur bancaire en Chine, ce qui fait peser un risque de nature systémique sur toute l’économie.
Le contrôle réglementaire 👨🏻⚖️ ne cesse de se renforcer, notamment pour les géants du numérique. Le risque est une perte de compétitivité des entreprises chinoises. Du reste, il n’y en a plus dans le top 10 des plus grandes capitalisations mondiales ! Les indices boursiers chinois ont d’ailleurs très largement sous-performé cette année par rapport aux indices américains.
Le style impérial du président. On le sait tous, ce n’est pas un secret : la Chine n’est pas une démocratie : elle mêle capitalisme de connivence et autoritarisme. ❌ De très mauvais ingrédients sur le long terme !
▶️ Notre conclusion :
Considérant les arguments présentés plus haut, nous nous plaçons dans le deuxième groupe. Pour une raison simple : les (très importantes) fragilités de la Chine semblent l’emporter sur ses forces (importantes mais relatives).
⏮ Nous rajoutons qu’il y a 30 ans, rares étaient ceux à prédire que la Chine en serait là aujourd’hui. De nos jours, rares sont ceux qui, à l’inverse, pensent que la Chine pourrait connaître de sérieuses turbulences 🌪 dans les mois ou années à venir.
Pour compléter notre analyse, nous devons maintenant étudier de plus près le cas de son grand rival : les États-Unis. Nous le ferons en début de mois prochain.
Nous vous laissons le soin de nous écrire 💬 et de nous dire si vous êtes dans le groupe 1️⃣ ou 2️⃣ !
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🇨🇳 La Chine est-elle aussi forte qu'on ne le dit ?
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Depuis quelques années, un refrain résonne dans nos oreilles : la Chine 🇨🇳 passera tôt ou tard devant les États-Unis 🇺🇸 et deviendra la première puissance mondiale.
👉🏻 Pour autant, l’affirmation est-elle réellement crédible ?
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💡 Pour répondre à notre question, nous allons balayer les principaux arguments des uns et des autres. Commençons par ceux qui répondent “oui, c’est tout à fait crédible”.
🟢 Voici les points que ces derniers avancent :
La Chine a une longueur d’avance dans les technologies du futur : blockchain, intelligence artificielle, 6G, entre autres. Illustration supplémentaire : alors que le yuan numérique 💴 est en train d’être déployé, le dollar numérique 💵 n’est qu’en “préparation” ;
La Chine se positionne pour dominer le commerce mondial par l’intermédiaire de ses “Nouvelles routes de la soie”, un ensemble de liaisons maritimes et de voies ferroviaires 🚅 entre l’Asie et l’Europe. Objectif d’achèvement de cet immense chantier : 2049 !
La Chine dispose de ressources budgétaires considérables grâce à ses excédents commerciaux (535 milliards de dollars en 2020, malgré le Covid 🦠). De plus, elle détient une portion de la dette américaine (pour un montant de plus de 1 000 milliards de dollars 💰💰💰)
🔴 Voici les principaux points que les “détracteurs” de la Chine avancent pour dire “non, ce n’est pas crédible” :
Son secteur immobilier est très fragile 💣 comme le prouvent les difficultés financières d’Evergrande et d’une dizaine d’autres promoteurs tels que Sinic.
Son secteur bancaire est également dans le collimateur 🧨 : prêts non performants (ou NPL pour “non-performing loan”), prêts cachés, etc. En outre, la finance de l’ombre (ou shadow banking) est très importante et très imbriquée au secteur bancaire en Chine, ce qui fait peser un risque de nature systémique sur toute l’économie.
Le contrôle réglementaire 👨🏻⚖️ ne cesse de se renforcer, notamment pour les géants du numérique. Le risque est une perte de compétitivité des entreprises chinoises. Du reste, il n’y en a plus dans le top 10 des plus grandes capitalisations mondiales ! Les indices boursiers chinois ont d’ailleurs très largement sous-performé cette année par rapport aux indices américains.
Le style impérial du président. On le sait tous, ce n’est pas un secret : la Chine n’est pas une démocratie : elle mêle capitalisme de connivence et autoritarisme. ❌ De très mauvais ingrédients sur le long terme !
▶️ Notre conclusion :
Considérant les arguments présentés plus haut, nous nous plaçons dans le deuxième groupe. Pour une raison simple : les (très importantes) fragilités de la Chine semblent l’emporter sur ses forces (importantes mais relatives).
⏮ Nous rajoutons qu’il y a 30 ans, rares étaient ceux à prédire que la Chine en serait là aujourd’hui. De nos jours, rares sont ceux qui, à l’inverse, pensent que la Chine pourrait connaître de sérieuses turbulences 🌪 dans les mois ou années à venir.
Pour compléter notre analyse, nous devons maintenant étudier de plus près le cas de son grand rival : les États-Unis. Nous le ferons en début de mois prochain.
Nous vous laissons le soin de nous écrire 💬 et de nous dire si vous êtes dans le groupe 1️⃣ ou 2️⃣ !
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Amaury