✨ Bonjour à tous ✨
Avec le week-end en approche, nous vous proposons notre traditionnel récap décapant de la semaine. Au menu cette semaine : la déconfiture des cryptomonnaies avec un flash crash mercredi, la peur de l’inflation qui n’en finit pas, les bonnes prévisions économiques européennes, les NFT qui débarquent sur eBay, la chute de Tesla en Bourse et le VIX !
⏳ Vous saurez tout en quelques minutes top chrono.
Un qualificatif pour décrire la semaine : FOLLE !
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🔎 Le top des informations financières
L’inflation, l’inflation et encore l’inflation. Elle suscite la peur des investisseurs. Elle est surveillée avec attention par les gouvernements. Car, le surplus d’argent en circulation semble engendrer un excès de demande qui se matérialise par des envolées de prix et par des pénuries bien réelles (nous le verrons juste après dans le cas de Tesla). La question qui se pose est de savoir si le phénomène sera temporaire ou plus durable.
De son côté, la Fed a clairement laissé entendre mercredi dans ses minutes (le compte rendu de son comité) qu’elle pourrait agir si le phénomène venait à s’amplifier en remontant ses taux par exemple.
Pour faire le lien avec le point 1 : Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor américain, s’est attaqué à la Fed et à Joe Biden. Selon lui, la Banque centrale américaine mènerait une politique monétaire trop laxiste qui profiterait aux marchés financiers et le nouveau président en ferait trop en matière de plans de soutien et de relance. Pas cool !
Il y a quelques jours, eBay a donné son feu vert à la vente de jetons non fongibles (ou NFT pour “Non Fongible Tokens”) pour des objets de collection numériques, tels que des cartes à collectionner, des images ou des vidéos sur sa plateforme.
Très bien ! Mais c'est quoi un "NFT" au juste ?
C'est l'acronyme favori de la techmais c'est aussi et surtout un jeton numérique qui représente un actif unique, qui peut-être physique ou numérique. Il lui est associé un certificat d'authenticité, équivalent à un titre de propriété digital.
📉 Le top 5 des cryptos
La semaine 20 du calendrier restera celle du plus grand bain de sang enregistré dans la courte histoire du marché des cryptomonnaies (avec des chutes vertigineuses, parfois supérieures à 30 % en quelques heures) dans le sillage du Bitcoin !
Comment expliquer un tel revirement après des mois d’euphorie ?
Nous pouvons résumer la chute en 3 phases :
Tout commence quand Elon Musk déclare dans un tweet à l’emporte-pièce, à l’image d’un certain Donald Trump, que sa société Tesla n’acceptera plus les paiements en Bitcoins pour régler des transactions, et ce, pour des raisons environnementales (on dévoile la “vraie” raison un peu plus loin dans la vidéo de la semaine) ;
Une semaine plus tard, l’intéressé en rajoute une couche : en réponse à un tweet, le milliardaire suggère que Tesla pourrait vendre ses Bitcoins dès le prochain trimestre. Pour rassurer la cryptosphère, M. Musk a annoncé cette semaine qu’il en détenait toujours, ce qui a eu pour effet de remettre le marché sur de meilleurs rails ;
La Chine annonce interdire aux institutions financières de proposer des services liés aux cryptomonnaies. Mais, il y a un mais, il est encore possible (pour l’instant) d’en détenir à titre personnel.
🎬 La vidéo de la semaine
Mathieu Plane de l’OFCE donne les “vraies raisons” du revirement d’Elon Musk à propos du Bitcoin dans une vidéo à revoir sur Boursorama.
Un indice : Tesla veut mettre la main sur les “crédits verts” de la nouvelle administration américaine et le bitcoin se transforme en “boulet” pour le constructeur de véhicules électriques car pas assez “écologique”.
✍🏻 Le dessin de la semaine
L’Amérique n’est-elle pas suralimentée (“OverFED”, jeu de mot avec la FED, la Banque centrale américaine) en liquidités se demande le média Hedgeye ? Petite explication du dessin “OverFED” est un jeu de mot avec la FED, la Banque centrale américaine.
Alors que la FED continue ses rachats d’actifs et que l’administration Biden va injecter plus de 25 % du PIB américain avec des plans d’investissement et de soutien inédits dans l’Histoire par leurs montants (on parle de plusieurs milliers de milliards donc de trillions pour faire plus classe), la question est, il est vrai, plus que jamais d’actualité.
Deux écoles s’affrontent : les partisans d’une inflation de courte durée et les autres qui s’attendent à un dérapage des prix plus durable. Les grandes institutions économiques se rangent clairement dans la première catégorie.
🆕 Le sondage de la semaine
Nous avons interrogé notre communauté LinkedIn sur la question : La chute des cryptomonnaies est-elle conjoncturelle ?
Les résultats sont sans appel : le “oui” l’emporte largement (à 76 % sur 683 votes pour le moment). Nos abonnés pensent en majorité que cette baisse n’est qu’une simple correction et que le marché repartira de plus belle. Petite précision : le sondage a été réalisé en début de semaine avant la dégringolade de mercredi.
Ce n’est évidemment qu’un petit échantillon mais qui donne une idée et qui ne vaut (bien entendu) pas stratégie d’investissement.
🗃 Les rapports de la semaine
Deux rapports pour le prix d’un cette semaine !
Et un : la Commission européenne a publié ses nouvelles prévisions de croissance de printemps.
Que retenir ? C’est tout bon ! Le taux de croissance en 2021 dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique devrait atteindre 4,3 % selon Bruxelles, contre une estimation précédente de 3,8 % !
Quoi d’autre ? Bruxelles n’anticipe aucune hausse de l’inflation … bien au contraire. En 2022, elle devrait être plus faible qu’en 2021 en zone euro (1,3 % contre 1,7 %). Pour les États-Unis, Bruxelles s’attend à une hausse des prix de 2 % en 2022, contre 2,2 % en 2021.
Constat : ces prévisions tendent à prouver que les risques inflationnistes sont largement surestimés.
Et deux deux : l’article de la revue scientifique Nature qui aurait poussé (on y croit) Elon Musk à s’intéresser à la consommation énergétique du bitcoin et à le retirer de la trésorerie de Tesla.
📲 La publication de la semaine de Lettres Ouvertes
Joe Biden : une révolution budgétaire historique
Nous tentons de répondre à 3 questions (et à d’autres encore) dans ce dossier :
Quels sont les objectifs des trois plans proposés par le nouveau président américain ?Comment le plan dédié aux infrastructures peut-il rendre l’économie américaine plus verte ? Comment comparer la politique budgétaire à celle des autres grandes économies développées ?
👨🏻💻 Le tweet de la semaine
Il s’agit encore d’un tweet du compte Twitter de Lettres Ouvertes (nous sommes un peu narcissiques).
Pourquoi Tesla baisse en Bourse ? D’abord parce que les valeurs technologiques sont très sensibles à une hausse des taux d’intérêt. Car, comme c’est souvent le cas, ces entreprises ne sont pas censées générer ni verser de revenus avant longtemps ; Ensuite : c’est la conséquence d’une concurrence plus féroce dans le domaine des véhicules électriques venant d’acteurs établis (Volkswagen et Ford en particulier), et de nouveaux arrivants (tels que Cruise qui appartient à General Motors ou Rivian, une startup d’Amazon) ;Enfin (on rigole pas) : c’est la pénurie de semi-conducteurs (des composants indispensables pour la fabrication de matériel informatique) liée à une explosion de la demande mondiale.
⭐️ Le saviez-vous ?
En finance, le VIX (Volatility Index) est un indicateur de la volatilité du marché financier américain quotidiennement établi par le Chicago Board Options Exchange (CBOE). Dans le secteur, il est connu comme “l’indice de la peur” !
Qu'est ce que le CBOE au juste ?
Fondé en 1973, c'est le plus grand marché d'options du monde. Il est également un leader dans le développement des nouveaux produits financiers et dans l'innovation technique, en particulier le trading électronique et le trading à haute fréquence.
Comment l’interpréter ?
Entre 0 et 15 : tout va bien dans le meilleur des mondes !
Entre 15 et 30 : les choses se compliquent … le marché commence à être fébrile et à s’inquiéter !
Au-delà de 30 : Rien ne va plus, le krach boursier couve ou a déjà explosé !
Depuis sa création en 1993, le VIX a dépassé le seuil de 40 à seulement 8 reprises. Le plus haut niveau a été atteint par l’ancêtre du VIX en octobre 1987 à plus de 150 lors du “Black Monday” (baisse du Dow Jones de plus de 22 % en une journée suite entre autres à une remontée des taux trop brutale) et 59 lors de la crise des subprimes en octobre 2008 ou encore 82 le 16 mars 2020 au tout début de la crise COVID.
Attention, la volatilité repart à la hausse ces derniers temps avec les pressions inflationnistes qui ressurgissent. Le VIX a atteint 25 ce mercredi, à un niveau plus élevé que la moyenne de 20,35 des 20 dernières années. Nous vous conseillons de suivre cet indicateur avec attention dans les prochaines semaines … mais, ne vous inquiétez pas, nous en reparlerons !
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Derniers mots : soufflez, lisez, marchez, ça recommence la semaine prochaine !