👋🏻 Bonsoir à tous,
Je suis très heureux de vous retrouver pour une nouvelle lettre où je vais vous présenter 5 visuels sur l’IA provenant d’un rapport de référence sur le sujet.
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Il y a quelques semaines, la 7ème édition de l’AI Index Report 📖 a été publiée par l’Institut de recherche pour l’Intelligence Artificielle Centrée sur l’Humain (HAI) de l’Université de Stanford en Californie.
Le rapport est considéré comme l’une des meilleures sources mondiales pour la collecte de données, le traçage et la visualisation des grandes tendances et des métriques de l’IA.
L’édition 2024 de 500 pages a même été enrichi pour couvrir les avancées techniques de l’IA, les perceptions publiques de la technologie et les dynamiques géopolitiques qui entourent son développement.
De mon côté, j’ai parcouru le document, et je vous propose une sélection de 5️⃣ visuels issus du rapport qui ont attiré mon attention voire qui m’ont surpris. Si vous voulez approfondir, n’hésitez pas à consulter le rapport sous ce lien.
1. En matière de financement privé de l’IA, il y a les États-Unis et le reste du monde
Résumé : quand il s’agit de mettre de l’argent sur la table, une évidence s’impose : les États-Unis sont les meilleurs. C’est ainsi que les entreprises américaines ont investi pas moins de 67 milliards de dollars dans l’IA l’an dernier. C’est 40 fois plus que les entreprises françaises 🇫🇷.
2. Il n’y a pas que l’Europe qui régule l’IA, les États-Unis le font aussi
Résumé : dans la plupart des régions du monde le constat est clair : il faut réguler 👨🏻⚖️ l’IA pour mieux encadrer les risques soulevés par cette technologie d’ordre éthique en particulier. Pour autant, cela ne veut pas dire que l’approche réglementaire est la même partout.
3. La Chine est très avance dans la robotisation de son économie
Résumé : Avec une économie en déclin, une population qui vieillit super vite et une main-d’oeuvre qui se raréfie, la Chine fait le pari des robots humanoïdes 🦾, propulsés à l’IA, pour retrouver de la croissance et du dynamisme économique.
4. Les pays en développement ont beaucoup moins peur de l’IA que les pays développés
Résumé : il semblerait que les pays en développement aient beaucoup moins à perdre que les pays développés ; pays dans lesquels les grandes ruptures technologiques suscitent en général beaucoup d’appréhension, notamment sur l’emploi 💼. Nouveauté : avec l’IA, les cols blancs, les travailleurs du savoir, sont aussi concernés. Au niveau mondial, 36% des répondants pensent même que leur job sera remplacé par l’IA dans les 5 ans à venir !
5. L’entrainement des modèles d’IA est de plus en plus coûteux
Résumé : les modèles d’IA, entrainés sur des milliards de paramètres, sont de plus en plus coûteux à faire tourner. Pour GPT-4 🤖, le coût d’entrainement est estimé à 78 millions de dollars, contre 4 millions pour GPT-3 (x20 en 4 ans donc). Le plus coûteux de tous les modèles est Gemini Ultra de Google estimé à plus de 191 millions de dollars. Faire de l’IA générative est plus que jamais une affaire de gros sous !
Pendant ce temps, Nvidia explose tous les compteurs …
Pour faire le lien avec la rubrique précédente, Nvidia continue d’affoler les compteurs et vaut désormais plus en Bourse que tout le CAC 40 🇫🇷 réuni avec une action qui a dépassé la barre symbolique des 1 000 dollars.
L’entreprise spécialisée dans les microprocesseurs de pointe, indispensables pour faire tourner les modèles (ou LLM) de l’IA générative dont je viens de parler, pourrait bientôt dépasser Apple 🍏 en termes de capitalisation boursière et se rapproche à grands pas de Microsoft, à la première place mondiale du classement.
Moralité : ces puces électroniques de pointe sont bien le carburant de toute notre économie contemporaine. Sans elles, pas de smartphone, pas de GenAI, pas de Chat GPT et pas d’ère de l’information qui a commencé depuis quelques décennies !

🔁 Si quelqu’un de votre entourage pourrait être intéressé par ce post dans le cadre de son travail ou ses activités professionnelles, n’hésitez pas à lui partager :
Vous pouvez consulter mes éditions précédentes sous ce lien.
À très vite,
Amaury