✨ Bonjour à tous ✨
Avec le week-end en approche, nous vous proposons notre traditionnel récap hebdomadaire. Vous aurez encore droit à un menu copieux avec entre autres :
un G7 plein de bonnes intentions ;
la BCE et la Fed qui évitent de se mouiller en maintenant le statu quo ;
l’équipe de France qui se lance dans les NFT ;
l’inflation qui rebondit fortement aux États-Unis ;
le Bitcoin qui reprend des couleurs après avoir bu la tasse ces dernières semaines.
⏳ Vous saurez tout en quelques minutes top chrono.
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🔎 LE TOP DES MARCHÉS
Le sommet du G7, qui rassemble une fois par an les dirigeants des 7 plus grandes puissances économiques de la planète (sans la Chine bien entendu), s’est réuni du 11 au 13 juin à Carbis Bay, une station balnéaire du sud-ouest de l’Angleterre. Il a été marqué par l’annonce de Joe Biden (que rien n’arrête) de lancer un nouveau plan, dénommé “Build Back Better World (B3W)” (ou “Reconstruire le monde en mieux, c’est beau) visant ni plus ni moins à contrer la Chine et ses “routes de la soie” et à faire de Pékin un ennemi commun (ce qui n’a pas super bien fonctionné ; l’Europe cherchant à garder de bonnes relations avec nos amis chinois qui sont aussi des partenaires commerciaux). En gros, le B3W est un programme mondial d’investissements colossaux dans les infrastructures pour les pays pauvres et émergents, que ce soit en Amérique latine, en Afrique ou en Asie.
Mais ce n’est pas tout : des engagements ont été pris pendant le G7 pour la vaccination dans les pays pauvres et pour le climat avec un plan d’action pour tenter de limiter le réchauffement.
La Banque de France a relevé ses prévisions de croissance dans l’Hexagone à 5,75 % en 2021, contre 5,5 % précédemment (oui, c’est un travail de haute précision).
Bémols : l’institution précise que ce chiffre sera atteint à condition que le surplus d’épargne impressionnant collecté durant la pandémie (on parle quand même de 142 milliards d’euros entre la fin du premier trimestre 2020 et la fin du premier trimestre 2021) soit dépensé … tout en mettant en garde contre certains risques comme l’évolution de la situation sanitaire, les difficultés sur le recrutement et les approvisionnements.
Suite à la décision du président du Salvador de faire du Bitcoin une monnaie d’échange légale, le Fonds Monétaire International (FMI) a tenu à mettre les points sur les i en avertissant les pays qui voudraient s’en inspirer à l’avenir.
“ L’adoption du Bitcoin comme devise l’égale soulève un certain nombre de problèmes macroéconomiques, financiers et juridiques, qui requièrent une analyse très détaillée”, a expliqué Gerry Rice, un porte-parole de l’organisation.
Beau coup de pub avec le début de l’Euro : l’équipe de France de football lance ses NFT. La Fédération française de football et la start-up Sorare ont en effet annoncé un accord grâce auquel il est désormais possible d’acquérir les représentations numériques des Bleus !
C’est la première équipe sportive nationale à le faire : CORORICO
L’Union européenne a donné ce lundi le coup d’envoi de la première émission de dette destinée à financer le vaste plan de relance Next Generation UE (nous aurons l’occasion d’en reparler). Dans le détail : elle a levé 20 milliards d'euros de dette, deux fois le montant prévu au départ et l'une des plus importantes émissions de dettes jamais lancées en une seule tranche dans le monde !
📈 LE TOP 5 DES CRYPTOS
Le Bitcoin est reparti à la hausse en début de semaine, repassant de manière temporaire au-dessus des 40 000 dollars. Cette forte volatilité découle (une nouvelle fois) d'un tweet d'Elon Musk qui fait toujours la pluie et le beau temps sur le marché des cryptos.
"Lorsqu'il sera confirmé que les mineurs utilisent une quantité raisonnable d'énergie propre (environ 50%) avec une tendance à l'amélioration, Tesla recommencera à autoriser les transactions en Bitcoins", a écrit dimanche le patron de Tesla.
🎬 LA VIDÉO DE LA SEMAINE
Philippe Escande, éditorialiste économique au Monde, explique dans une vidéo sur Boursorama pourquoi la BCE a décidé, la semaine dernière, et sans surprise, de maintenir ses taux directeurs inchangés et son soutien exceptionnel à l’économie.
En dépit de dissensions qui apparaissent au sein du Conseil des Gouverneurs (les Pays-Bas et l’Allemagne souhaiteraient mettre un terme à cette politique extrêmement généreuse), aucun changement dans la politique monétaire menée par la BCE ne devrait intervenir avant septembre.
Raisons invoquées :
la hausse de l’inflation à laquelle on assiste aujourd’hui (qui est d’ailleurs beaucoup plus accentuée aux États-Unis qu’en Europe) ne serait que de courte durée ;
la politique monétaire actuelle permet de maintenir de bonnes conditions de financement (rappelons que les taux souverains restent à des niveaux très bas) ;
la politique monétaire permet (aussi) d’éviter d’affoler les marchés financiers.
Cette question du retour (ou non) de l’inflation est toutefois un sujet qui divise de plus en plus les économistes : si les marchés et les grandes institutions considèrent qu’elle n’est que transitoire, d’autres experts s’inquiètent tout au contraire d’un phénomène durable qui pourrait changer la donne économique dans les années à venir. Ce sujet est en tout cas suivi avec attention par les analystes, prévisionnistes et responsables politiques.
✍🏻 LE DESSIN DE LA SEMAINE
Le média Hedgeye a toujours le président de la Fed, Jérôme (ou Jay pour les intimes) Powell dans le collimateur. Cette fois, le dessinateur renomme un dessin animé Jack and the Beanstalk (le haricot magique) en “Jay and the Beanstalk” (vous aurez donc compris l’allusion).
En gros, le haricot magique, c’est la politique monétaire américaine qui a pour effet direct de faire pousser l’inflation à une vitesse fulgurante.
Alors que le CPI (Consumer Price Index OU indice des prix à la consommation) est ressorti à 5 % en mai sur un an aux États-Unis, soit la plus forte hausse en 13 ans, un article du FT tente de répondre à la question que nous nous posons plus haut : la hausse de l’inflation est-elle durable ou non ? En tout cas, la Fed a décidé mercredi de ne rien changer à sa politique monétaire.
👨💻 LE TWEET DE LA SEMAINE
Nous avons sélectionné un tweet court mais efficace de Raphaël Bloch, journaliste à l’Express, qui s’inquiète de la flambée des matières premières et des répercussions dans les économies émergentes.
💡 LE SAVIEZ-VOUS ?
Le payout ratio est le rapport entre le montant des dividendes versés et le résultat net de l'entreprise. En d'autres termes, il correspond à la part des bénéfices qui est reversée aux actionnaires. Il est présenté sous la forme d’un pourcentage du résultat net, et est présent sur la plupart des sites d’informations financières tel que Morningstar.
Quel est le niveau idéal du payout ratio ?
Cela dépend bien entendu de l'entreprise qui doit arbitrer entre une juste rémunération de ses actionnaires et sa faculté à conquérir de nouveaux marchés. Généralement, on considère qu'un ratio de 2/3 est déjà généreux et ne doit pas être dépassé.
Voilà, c’est tout pour cette fois !